La Tête haute s’inscrit immédiatement dans la lignée de certains films qui, du Police de Pialat (1985) aux Bureaux de Dieux de Claire Simon (2008) entre autres exemples, s’articulent quasi entièrement autour de scènes de bureaux, dans les coulisses d’institutions ou d’assos qui font le ciment du vivre ensemble, dans lesquels défilent un public qui est le témoin d’un certain état de la société.
Acteurs : Sara Forestier
Chroniques de films avec Sara Forestier
Gainsbourg (Vie héroïque) de Joann Sfar (2009)
« Vous avez lu l’histoire de Jesse James ? Comment a-t’il vécu, comment est-il mort ? Ça vous a plus hein ! Vous en d’mandez encore. Et bien écoutez l’histoire de… » Les biopics nous parviennent en pagaille, de tous les horizons, et on commence à en avoir relativement assez. Les recettes deviennent de plus en plus […]
Les Herbes folles d’Alain Resnais (2009)
Cela aurait pu être une banale histoire, un incident qui provoque quelques réactions en chaîne, qui motive un chassé-croisé amoureux pas très original. Alain Resnais n’est pas le premier venu, et ce n’est pas de lui qu’il faut attendre un film anodin, quand bien même le monsieur a 87 ans et qu’il est a un âge ou on ne lui reprocherait pas de profiter d’une retraite bien méritée. Au lieu de ça, Alain Resnais nous gratifie encore d’un objet sorti d’on ne sais-où, un film libre dont le titre choisit augure des velléités de l’auteur en ce sens, une oeuvre loufoque, inclassable, presque dérangeante tant elle navigue à plusieurs nivaux et selon différents états.