Le Japon est réputé pour être un pays traditionnellement fermé par rapport au reste du monde et relativement hostile aux vagues d’immigration, avec des lois très strictes et handicapantes pour les arrivants. Les philippins sont une des communauté les plus présente au sein de l’île, mais si on les voit peu – et cela se vérifie assez par le prisme du cinéma japonais – c’est parce qu’ils sont relégués tout en bas de l’échelle sociale, parmi les invisibles.
Festivals : Vesoul 2016
Chroniques des films de la Sélection officielle du 22e festival international des cinémas d’Asie de Vesoul.
Sélection officielle :
– Film d’ouverture : Le Temps des aveux de Régis Wargnier
– Film de clôture : Un millier d’années de bonnes prières de Wayne Wang
– Longs-métrages en compétition : Under construction de Rubaiyat Hossain / Back to the North de Liu Hao / Tharlo de Pema Tseden / Another way de Cho Chang-ho / Wednesday, may 9 de Vahid Jalilvand / Being good d’O Mipo / Walnut tree de Yerlan Nurmukhambetov / Invisible de Lawrence Fajardo / La Nuit d’Erden Kiral.
Palmarès :
– Cyclo d’Or : « Tharlo » de Pema Tseden
– Grand Prix du Jury : « Wednesday, May 9″ de Vahid Jalilvand
– Prix du Jury : « Under Construction » de Rubaiyat Hossain
– Mention spéciale : « Walnut Tree » de Yerlan Nurmukhambetov
– Prix de la critique : « Being Good » de O Mipo
[FICA 2016] Back to the North de Liu Hao
Liu Hao est un habitué du Festival des Cinémas d’Asie de Vesoul. Son troisième long-métrage Addicted to love a même reçu le Cyclo d’Or du Festival en 2011. Cinq ans après, le cinéaste chinois s’affirme encore un peu plus avec Back to the north, chronique familiale teintée de mélo et mise en scène dans un beau noir et blanc.
[FICA 2016] Under Construction de Rubaiyat Hossain
Roya interprète depuis 12 ans le rôle de Nandini dans la pièce politique « Les Lauriers-rouges-roses » de Rabindranath Tagore. La jeune femme est mise sur la touche, remplacée par une actrice plus jeune, en même temps qu’elle est lasse d’incarner ce rôle, un archétype de la femme Bengalie, mais qu’elle juge trop dévouée aux autres et qui ne correspond pas à sa conception moderne de la condition féminine.
[FICA 2016] La Nuit d’Erden Kiral
La dispute inaugurale entre Süsen, épicentre du récit à venir, et Yusuf, son mari-maquereau, donne immédiatement le LA d’un film ambitieux où s’affrontent diverses contradictions, à commencer par celle entre amour et haine.
[FICA 2016] Walnut tree de Yerlan Nurmukhambetov
Dans un petit village du sud du Kazakhstan, deux amoureux font tout ce qu’il peuvent pour convaincre les parents de la demoiselle d’accorder la main de leur fille au prétendant.
[FICA 2016] Another way de Cho Chang-ho
La jeune Jeon-wan s’occupe de sa mère paralysée et subit un père répugnant. Han Su-won est lui un policier traumatisé par le suicide de sa mère quand il était enfant et qui va bientôt endosser la responsabilité d’un grave accident de la route.
[FICA 2016] Tharlo de Pema Tseden
Tharlo est berger dans les montagnes tibétaines. Il descend à la ville dans un but simple, celui de faire éditer sa carte d’identité. Il n’en mesure guère l’intérêt, lui qui vit seul avec son troupeau de plus de 300 moutons. Tharlo a cependant un talent remarquable, une mémoire impressionnante qui lui permet par exemple de réciter en un souffle Le Petit livre rouge de Mao.
Un Millier d’années de bonne prières / La Princesse du Nebraska de Wayne Wang (2008)
Un millier d’années de bonnes prières Les plus belles trouvailles de l’été, on les doit à Wayne Wang, réalisateur chinois exilé aux USA, déjà auteur – entre autres – du diptyque Smoke/Brooklyn Boogie en 1995. Le point commun entre Un Millier d’années de bonnes prières et La Princesse du Nebraska, ce sont ces deux héroïnes […]