A bientôt 80 ans, Woody Allen signe son 46e film en tout juste 50 ans de carrière. Des chiffres éloquents que le festival de Cannes célèbre à sa manière en offrant à Allen l’honneur d’ouvrir officiellement les festivités. Au coeur d’une filmographie immense, Café Society n’est certainement pas appelé à être parmi les plus mémorables […]
Format : Long-métrage
[FICA 2016] Invisible de Lawrence Fajardo
Le Japon est réputé pour être un pays traditionnellement fermé par rapport au reste du monde et relativement hostile aux vagues d’immigration, avec des lois très strictes et handicapantes pour les arrivants. Les philippins sont une des communauté les plus présente au sein de l’île, mais si on les voit peu – et cela se vérifie assez par le prisme du cinéma japonais – c’est parce qu’ils sont relégués tout en bas de l’échelle sociale, parmi les invisibles.
[FICA 2016] Back to the North de Liu Hao
Liu Hao est un habitué du Festival des Cinémas d’Asie de Vesoul. Son troisième long-métrage Addicted to love a même reçu le Cyclo d’Or du Festival en 2011. Cinq ans après, le cinéaste chinois s’affirme encore un peu plus avec Back to the north, chronique familiale teintée de mélo et mise en scène dans un beau noir et blanc.
[FICA 2016] Under Construction de Rubaiyat Hossain
Roya interprète depuis 12 ans le rôle de Nandini dans la pièce politique « Les Lauriers-rouges-roses » de Rabindranath Tagore. La jeune femme est mise sur la touche, remplacée par une actrice plus jeune, en même temps qu’elle est lasse d’incarner ce rôle, un archétype de la femme Bengalie, mais qu’elle juge trop dévouée aux autres et qui ne correspond pas à sa conception moderne de la condition féminine.
[FICA 2016] La Nuit d’Erden Kiral
La dispute inaugurale entre Süsen, épicentre du récit à venir, et Yusuf, son mari-maquereau, donne immédiatement le LA d’un film ambitieux où s’affrontent diverses contradictions, à commencer par celle entre amour et haine.
[FICA 2016] Walnut tree de Yerlan Nurmukhambetov
Dans un petit village du sud du Kazakhstan, deux amoureux font tout ce qu’il peuvent pour convaincre les parents de la demoiselle d’accorder la main de leur fille au prétendant.
[FICA 2016] Another way de Cho Chang-ho
La jeune Jeon-wan s’occupe de sa mère paralysée et subit un père répugnant. Han Su-won est lui un policier traumatisé par le suicide de sa mère quand il était enfant et qui va bientôt endosser la responsabilité d’un grave accident de la route.
[FICA 2016] Tharlo de Pema Tseden
Tharlo est berger dans les montagnes tibétaines. Il descend à la ville dans un but simple, celui de faire éditer sa carte d’identité. Il n’en mesure guère l’intérêt, lui qui vit seul avec son troupeau de plus de 300 moutons. Tharlo a cependant un talent remarquable, une mémoire impressionnante qui lui permet par exemple de réciter en un souffle Le Petit livre rouge de Mao.
Mon Roi de Maïwenn (2015)
Quatre ans après Polisse (Prix de la mise en scène à Cannes en 2011), Maïwenn signe un film tout de bruit et de fureur, et qui fait d’une certaine manière écho à la sulfureuse Vie d’Adèle de Kechiche (Palme d’Or 2013). De là a lui prévoir le même destin, il n’y a qu’un pas, que […]
Nos Souvenirs (The Sea of trees) de Gus Van Sant
Il est des cinéastes insaisissables, difficiles à cerner, dont on comprend parfois mal la logique de la construction de leur oeuvre. Gus Van Sant en est un bon exemple, figure de proue du cinéma indé US à ses débuts (de Mala Noche à Prête à tout), expérimentateur singulier ( de Psycho à Paranoïd Park […]
Soleil de plomb de Dalibor Matanic
Ce n’est certes pas une exclusivité propre au cinéma, mais souvent le septième art permet de raconter la grande histoire par le prisme de la petite. C’est tout à fait le cas de Soleil de plomb, premier film du croate Dalibor Matanic. Le film se découpe en trois tableaux, trois histoires se déroulant chacune à […]
Mia Madre de Nanni Moretti (2015)
Cela fait maintenant plus de vingt ans que Nanni Moretti entretien une relation fusionnelle avec le Festival de Cannes. Présent, avec chacun de ses films – et sans discontinuer – en compétition officielle depuis 1994 et Journal intime (prix de la mise en scène), le parrain du cinéma italien a été le président du jury […]
Le fils de Saul de László Nemes (2015)
Saul fait partie d’une unité du Sonderkommando du camp d’Auschwitz, un groupe de prisonniers juifs chargés sous la contrainte de leurs bourreaux nazis, d’assister ceux ci en remplissant les basses oeuvres de l’entreprise d’extermination du camp. Leur mission consiste à conduire les prisonniers dans le crématorium, à récolter les objets de valeurs que les […]
Notre petite soeur de Hirokazu Kore-eda (2015)
Aux funérailles du père qui les a abandonné une quinzaine d’années auparavant, trois soeurs font la connaissance de la demi-soeur qu’elles n’avaient jamais vue. A partir de ce postulat simple, Kore-eda poursuit son travail d’auscultation des liens familiaux dans le japon moderne, avec une égale pudeur et une égale sensibilité par rapport à ses […]
Le Conte des contes de Matteo Garrone (2015)
Récompensé par deux Grand Prix du jury à Cannes pour ses deux précédents films (Gomorra en 2008 et Reality en 2012), Matteo Garrone concours de nouveau pour la Palme d’Or avec Le Conte des contes, un film très différent de ceux qui ont fait sa réputation, et qui de ce fait surprend quelque peu. […]
La Tête haute d’Emmanuelle Bercot (2015)
La Tête haute s’inscrit immédiatement dans la lignée de certains films qui, du Police de Pialat (1985) aux Bureaux de Dieux de Claire Simon (2008) entre autres exemples, s’articulent quasi entièrement autour de scènes de bureaux, dans les coulisses d’institutions ou d’assos qui font le ciment du vivre ensemble, dans lesquels défilent un public qui est le témoin d’un certain état de la société.
Kurai, Kurai : Tales on the wind de Marjoleine Boonstra (2014)
La documentariste néerlandaise Marjoleine Boonstra réalise avec Kurai, Kurai son premier long-métrage de fiction. Tourné dans les paysages aride et désertiques du Kirghizstan, ce film portant comme sous-titre « Tales on the wind » (c’est à dire Les Contes du vent), fait s’entrecroiser plusieurs récits à forte dimensions symboliques, sinon mythologiques. La cinéaste livre un film avec […]
Exit (Hui guang zoumingqu) de Chienn Hsiang (2014)
Depuis le milieu des années 1980, Taïwan livre régulièrement aux cinéphiles du monde quelques trésors du cinéma contemporain, de part ses maîtres Hou Hsiao-hsien, le très regretté Edward Yang, mais aussi Tsai Ming-liang (encore auteur des sublimes Chiens errants, un de nos films préférés de ceux sortis en 2014), sans oublier Ang Lee. Pour […]
A matter of interpretation de Lee Kwang-kuk (2014)
Yeon-shin, une comédienne de théâtre frustrée par l’attitude de ses partenaires de scène alors que leur pièce n’attire aucun spectateur, claque la porte avant d’errer mélancoliquement dans les rues de la ville.