Quand il reçoit en 1994 le Grand Prix du jury du festival de Cannes pour Soleil Trompeur, Nikita Mikhalkov est l’un des plus grands cinéastes du monde, un des plus respectés. Mikhalkov revendique depuis toujours son patriotisme et il fut même envisagé il y a dix ans qu’il se présente à l’élection de la présidence […]
Pays : Russie
Soleil trompeur (Утомлённые солнцем) de Nikita Mikhalkov (1994)
Trois ans après Urga, Lion d’or à Venise en 1991, Nikita Mikhalkov a plus que jamais la cote. Il débarque en compétition au festival de Cannes avec Soleil Trompeur, ambitieux film avec lequel il s’attache à liquider une bonne fois pour toute le mythe de la grandeur Stalinienne. Mikhalkov incarne lui-même un ancien colonel héros […]
Dersou Ouzala (Дерсу Узала) d’Akira Kurosawa (1976)
Le Japon, en plein boom économique, n’accepte pas la vision désenchantée de la société japonaise que Kurosawa montre dans Dodes’kaden (1970), son premier film en couleurs et, par certains aspects, expérimental. Le très mauvais accueil de son travail plonge Kurosawa en pleine dépression, d’autant que le cinéaste connait quelques problèmes de santé. Kurosawa manque une […]
Urga de Nikita Mikhalkov (1991)
Venise 1991 / Lion d’or L’urga est un long bâton avec un lasso au bout, que le peuple mongol utilise pour attraper les bêtes. Lorsqu’un couple fait l’amour dans la steppe, ils plantent l’urga dans le sol pour prévenir les autres. On la voit de loin et personne ne les dérange… Quand le film commence, […]
Conte de l’obscurité (Skazka Pro Temnotu) de Nikolay Khomeriki (2009)
Nikolay Khormeriki dresse le portrait d’une marginale de l’amour. Nikolay Khomeriki est typiquement le cinéaste qui est né à Cannes. Deuxième prix de la Cinéfondation en 2005 avec son court-métrage A deux, il est sélectionné une première fois dans la section Un Certain regard en 2006 avec son film 977. Conte de l’obscurité, son second […]
L’Île (Ostrov) de Pavel Lounguine (2008)
L’île tranche avec les précédents films de Pavel Lounguine (Taxi Blues, La Noce, Un Nouveau Russe etc.). On est ici plus proche de l’univers de Tarkovski que de n’importe quel autre cinéaste. Le synopsis n’est guère engageant, on s’en doute : un film russe dans lequel un ermite, guérisseur orthodoxe, est rongé par la culpabilité […]