Almanach d’automne marque un tournant radical dans l’oeuvre de Béla Tarr. Le film est le dernier en couleurs qu’il aura réalisé. Pourtant, l’esthétisme du film à plus à voir avec ses films à venir en noir et blanc qu’avec se précédentes tentatives colorées. La couleur dans L’Outsider est utilisée pour accentuer l’entreprise réaliste du cinéaste. […]
Réalisateur(s) : Béla Tarr
Chroniques de films réalisés par Béla Tarr
Filmographie : Le Nid familial (1977) ; Hotel Magnezit (c.m, 1978) ; The Outsider (1981) ; Mac Beth (TV, 1982) ; Rapports préfabriqués (1982) ; Almanach d’automne (1985) ; Damnation (1988) ; The Last boat (c.m, 1989) ; Sátántangó (1994) ; Voyage sur la plaine hongroise (c.m, 1995) ; Les Harmonies Werckmeister (2000) ; Visions of Europe : Prologue (2004) ; L’Homme de Londres (2007) ; Le Cheval de Turin (2011).
Rapports préfabriqués (Panelkapcsolat) de Béla Tarr (1982)
Le troisième long-métrage de Béla Tarr commence une fois encore sur un départ, mais cette fois volontaire, celui d’un père de famille en train de quitter son nid familial. Les supplications de son épouse n’arrêtent en rien sa trajectoire. Il quitte le foyer, sans un mot. Béla Tarr introduit sa caméra dans l’intimité d’un couple […]
Macbeth de Béla Tarr (1982)
Béla Tarr réalise en 1982 une adaptation de Macbeth de Shakespeare pour la télévision hongroise. La pièce est condensée en à peine une heure de programme mais la synthèse lui est fidèle malgré quelques différences plutôt anecdotiques. Ainsi dès la séquences d’ouverture, en plan fixe, ce sont trois sorciers – plutôt que trois sorcières – […]
L’Outsider (Szabadgyalog) de Béla Tarr (1981)
Dans Le Nid familial, Béla Tarr centrait son attention sur le personnage d’Irèn, une jeune mère de famille victime de la goujaterie des hommes et d’un système social qui l’exclue. On assistait alors à la destruction du couple qu’Irèn forme dans ce film avec Laci. Trois ans plus tard environ, Béla Tarr suit la trajectoire […]
Hotel Magnezit de Béla Tarr (1978)
Quand il réalise son premier long-métrage (Le Nid familial, 1977), Béla Tarr n’est encore qu’un amateur à qui le studio Béla Balάsz a donné sa chance. Une fois le film réalisé, Béla Tarr s’inscrit à l’Ecole supérieure de théâtre et de cinéma de Budapest, qu’il fréquentera jusqu’en 1981 et tourne Hotel Magnezit (1978), court-métrage de […]
Le Nid familial (Családi tűzfészek) de Béla Tarr (1977)
Béla Tarr a 22 ans lorsqu’il réalise, motivé par la colère répète t’il volontiers aujourd’hui, son premier long-métrage, Le Nid Familial en 1977. Béla Tarr tourne ce film grâce au Studio Béla Balázs dont l’attention sur ce jeune cinéaste encore inexpérimenté a été nourrie par la vision de ses premiers essais. Depuis qu’il a 16 […]
Le Cheval de Turin (A Torinói Ló) de Béla Tarr (2011)
Dès la sortie de L’Homme de Londres en septembre 2008, Béla Tarr faisait part de son ras le bol, de son désir d’arrêter le cinéma avec un dernier film. « Quand vous le verrez, vous comprendrez pourquoi ce ne peut être que mon dernier film » (cf. Cahiers du Cinéma n°637, sept. 2008). De ses […]
[Le Cheval de Turin] Interview du réalisateur Béla Tarr
![[Le Cheval de Turin] Interview du réalisateur Béla Tarr](http://img.laterna-magica.fr/2011/11/bela-tarr1-150x150.jpg)
« Ma filmographie ne doit pas parler de moi mais de tout autre chose. »
L’Homme de Londres (A londoni férfi) de Béla Tarr (2007)
Il aura fallu un an et demi, de multiples reports, pour que le dernier film de Béla Tarr ne sorte enfin en France. Montré à Cannes en 2007, le film a profondément divisé un public pas forcément prêt à découvrir le si exigeant cinéma du cinéaste Hongrois. Les projections cannoises ont permis de mesurer la […]
Les Harmonies Werckmeister (Werckmeister harmóniák) de Béla Tarr (2000)
J’ai découvert ce film il y a deux ans, en plein air, à l’occasion d’un festival. Ce fut une véritable expérience. Une révélation. Revoir cette oeuvre à la télévision, malgré l’étroitesse de l’écran, m’a permis de revivre cette vision magnifique. Avant même de comprendre, il y a cet émerveillement visuel. Sombre, crépusculaire, voila le récit […]
