Un film méchamment cynique avec un Jack Nicholson très affûté. Payne, se fait une spécialité de vilipender, toujours sans en avoir l’air, les mœurs de ses contemporains. Mr Schmidt est un retraité aigri, plus grognon que le Schtroumpf grognon, et qui va s’acheter une conscience morale en parrainant un enfant du tiers-monde pour lequel il n’a, au début, qu’un désintérêt profond. Petit à petit, il confie au môme ses rancoeurs hypocrites d’occidental capitaliste ; puis il s’attache à cette correspondance régulière et à sens unique. Le film bascule parfois dans le politiquement correct, ce qui pondère quelque peu l’impression d’ensemble. Cela reste globalement formidable de part la monstruosité de ce Monsieur Schmidt.
Monsieur Schmidt
Sortie française le 5 mars 2003