Gladiator de Ridley Scott (2000)

« What we do in life, echoes in eternity »

Maximus, grand général romain est désigné par l’empereur Marc Aurel comme son successeur. Le fils de l’empereur ne l’entend pas de cet oreille et assassine son père avant d’ordonner l’exécution du général. Celui-ci arrive a s’en sortir et rentre chez lui ou il trouve femme et enfant pendus. Désespéré, il est recueillit par un marchand d’esclaves qui le vend à un entraîneur de gladiateurs. Maximus entame une nouvelle vie qui, il l’espère, lui permettra de rendre justice à sa famille.

Ce film signe deux retours majeurs. Le retour au premier plan de R. Scott après ses échecs (Lame de fond, A armes égales) et le retour au premier plan du péplum, genre quasiment cryogénisé depuis (environ) le Spartacus de Kubrick. Gladiatorest donc une double bonne nouvelle.

La scène de guerre contre les barbares est extraordinaire. La violence est concrète bien que minimisée par les zooms et le montage ultra rapide de Scott. Les autres scènes de combats, dans les arènes, sont tout aussi violentes, réalistes et maîtrisées que la première.

Le film atteint ainsi les sommets d’un genre devenu rare car trop exploité dans les années 50/60. Ici, l’histoire est assez banale et recycle donc les clichés épuisés du genre. Le film ne tombe pourtant pas dans le piège d’un remake de Spartacus.Le scénario nous sert son lot d’émotions grâce au personnage de Maximus, si fort et si faible a la fois.

Lumières, décors, interprètes, réalisation, tout est grandiose et par conséquent ce film figure déjà parmi les incontournables de la décennie.

B.T, Juin 2000

Gladiator ****

Sortie française le 20 juin 2000

Email

Laisser une réponse