Le film de l’été à plusieurs titres : par son ampleur (durée et mise en scène), par sa densité narrative, parce que Batman est ici plus ténébreux que jamais, parce que la noirceur du récit est telle qu’elle produit une intensité assez incroyable pour ce genre de film.
The Dark Knight semble symptomatique d’une Amérique post-11 septembre, hantée par le terrorisme et par la possibilité d’une anarchie. Les repaires sont brouillés, et ici, même Batman semble égaré. Le duel entre le Chevalier Blanc (Harvey Dent) et le Chevalier Noir est au coeur d’un film bien sûr cannibalisé par la performance extrême et extrêmement jouissive d’Heath Ledger en Joker bien décidé à foutre le bordel sans qu’aucune idéologie ne le motive.
Résultat, un film puissant, impressionnant, avec une au deux séquences d’action à nous clouer dans nos fauteuils, et qui surclasse sans problème un Batman Begins dont on avait nous ici peu d’estime.
B.T
The Dark Knight– Note pour ce film :