Le cinéaste canadien Guy Maddin est pour le moins atypique. Son style visuel, quasi expérimental, est reconnaissable entre mille et c’est bien ça, aussi, qui fait tout l’attrait pour son œuvre. The Saddest music in the world est peut-être son film le plus accessible au grand public.
Pendant la grande dépression économique, est organisé le concours de la chanson la plus triste du monde. L’occasion pour Maddin d’un déluge de délires surréalistes. On perçoit aussi, encore et toujours, le goût du cinéaste pour la perversion et le sado-masochisme latent. La question de l’humiliation reste plus que jamais centrale dans son univers.
B.T.
The Saddest music in the world Note pour ce film :