4h40. C’est 12 minutes de plus que le Che de Soderbergh, ou moitié moins que Shoah de Lanzman. Ca peut aussi être la durée d’un match à Roland-Garros ou d’une étape (courte) du Tour de France ; le temps nécessaire pour lire un roman comme Entre les murs de Bégaudeau ; c’est aussi un peu plus que la durée d’une épreuve de philo au bac. Cette énumération suggère que l’on se fait une montagne de la projection fleuve de Now Showing. Le film est signé par le jeune (24 ans) Raya Martin, présenté un peu partout comme le nouveau prodige d’un cinéma philippin en plein renouveau depuis quelques années.
Dans le genre projos de plus de 4h, on a déjà goûté au Cléopâtre de Mankiewicz (4h28), à l’Hamlet de Kenneth Branagh (4h02), ou encore la version longue (5h) du Bateau de Wolfgang Petersen (sans compter les 7h25 du Tango de Satan de Bela Tarr). Bref, il y en a d’autres et, grâce à tous ces fameux exemples, chacun représentant en plus un grand moment de cinéma, on sait que cette durée n’a rien d’insurmontable. Après tout, on a l’habitude d’enchaîner deux films à la suite ou de digérer un marathon télé…
Les exemples que l’on a cité sont tous des projets de grandes ampleur, des films à grand spectacle et calibrés pour une vision agréable. Et ça change tout, car Now Showing représente lui une expérience radicale d’un cinéma que personne n’ose plus faire.
Les 2 premières heure et demi ressemblent à un bout à bout de vidéos familiales exhumées du fond du grenier. L’image vidéo est laide, et les tranches de vies auxquelles nous sommes conviées, absolument pas intéressantes. On voit Rita, la jeune héroïne du film, danser et chanter devant une vidéo karaoké, on la voit apprendre ses leçons, manger des spaghettis etc. Chaque séquence, souvent en plan fixe, est étirée à l’extrême. Quelle est la finalité ? On ne la saisit pas. La première partie du film évoque donc l’enfance de Rita. Un interlude composé d’images rares (et muettes) du cinéaste d’avant-guerre Octavio Silas s’intercale ensuite avec la seconde partie. Rita à maintenant grandit. Elle est une adolescente qui tient un stand de DVD pirates. L’image est plus propre, plus agréable, mais le principe de narration reste identique : des tranches de vies en plan-séquence interminables, souvent fixes, et qui ne nous transportent jamais.
Esthétiquement, la proposition du film est faible, narrativement et intellectuellement, elle est inexistante. La seconde partie (2H) doit en plus être digérée après 2h30 de cauchemar cinéphilique. On a beau rester dans l’attente de fulgurances, on ne saisit rien de l’intérêt de ce film. Now Showing est le quatrième long-métrage de Raya Martin. Ceux qui ont fait la réputation du cinéaste n’avaient sans doute pas encore subit ce film. Et nous, nous n’avions pas vu les trois précédents. La découverte est rude…
Si jamais vous tentez un jour l’expérience de Now Showing, faites nous confiance, les 20 premières minutes sont identiques aux 4h20 qui suivent. Si vous ne les supportez pas plus que nous, vous pouvez alors abréger l’expérience…
Nous on retourne à nos Bela Tarr, Sharunas Bartas ou autres Tarkovski, autant d’auteurs qui nous fascinent véritablement et, eux, avec une proposition de cinéma plus facilement cernable.
Benoît Thevenin
- Note d’intention de Raya Martin, issue du dossier de presse :
Now Showing – Note pour ce film : 0
// <![CDATA[ /* 40ème Quinzaine des réalisateursCi-dessus, la vidéo (par Olivier Jahan) de la 40e Quinzaine, laquelle
introduit chacune des projections des films de cette sélection.
Eldorado de Bouli Lanners (Belgique)
Acteur formidable, souvent bourru, souvent vu auprès de Poelvoorde (Les Convoyeurs attendent, Cowboy etc.), Bouli Lanners est aussi un cinéaste incontournable. Incontournable depuis la découverte en 2005 de Ultranova, son premier long-métrage, un objet loufoque complètement irrésistible, passé malheureusement inaperçu mais pour lequel on garde un souvenir à la hauteur du plaisir alors immédiatement ressenti. Cannes lui a offert une belle tribune en sélectionnant Eldorado, son second long-métrage, pour la Quinzaine 2008. Avouons le, Eldorado n’est pas vraiment le film que l’on s’attendait à voir… ce qui ne nous a pas empêché d’adorer au-delà de nos espérances. Drôle, Eldorado l’est souvent, dès son ouverture ou un concessionnaire un peu minable débusque un cambrioleur encore plus pathétique, planqué sous son lit. Mais Eldorado est surtout infiniment sensible. Ce road-movie totalement improbable, est ponctué de cocasserie drôlatique, de rencontres inquiétantes, absurdes et délicieuses (Philippe Nahon, « Alain Delon » etc.). Mais ce qui compte au final, c’est que tous ces personnages sont paumés, pas méchant pour un sous, mais tellement paumés qu’ils vont, viennent, repartent, s’abandonnent et se retrouvent, sans déchirement ni passion, avec une nonchalance désespérante, mais qui en dit beaucoup, en fait, sur la richesse des gens simples. A chacun son eldorado.
Now Showing de Raya Martin (Philippines) 0
4h40. C’est 12 minutes de plus que le Che de Soderbergh, ou moitié moins que Shoah de Lanzman. Ca peut aussi être la durée d’un match à Roland-Garros ou d’une étape (courte) du Tour de France ; le temps nécessaire pour lire un roman comme Entre les murs de Bégaudeau ; c’est aussi un peu plus que la durée d’une épreuve de philo au bac. Cette énumération suggère que l’on se fait une montagne de la projection fleuve de Now Showing. Le film est signé par le jeune (24 ans) Raya Martin, présenté un peu partout comme le nouveau prodige d’un cinéma philippin en plein renouveau depuis quelques années.
Dans le genre projos de plus de 4h, on a déjà goûté au Cléopâtre de Mankiewicz (4h28), à l’Hamlet de Kenneth Branagh (4h02), ou encore la version longue (5h) du Bateau de Wolfgang Petersen (sans compter les 7h25 du Tango de Satan de Bela Tarr). Bref, il y en a d’autres et, grâce à tous ces fameux exemples, chacun représentant en plus un grand moment de cinéma, on sait que cette durée n’a rien d’insumontable. Après tout, on a l’habitude d’enchaîner deux films à la suite ou de digérer un marathon télé…
Les exemples que l’on a cité sont tous des projets de grandes ampleur, des films à grand spectacle et calibrés pour une vision agréable. Et ça change tout, car Now Showing est lui une expérience radicale d’un cinéma que personne n’ose plus faire.
Les 2 premières heure et demi ressemblent à un bout à bout de vidéos familiales exhumées du fond du grenier. L’image vidéo est laide, et les tranches de vies auxquelles nous sommes conviées, absolument pas intéressantes. On voit Rita, la jeune héroïne du film, danser et chanter devant une vidéo karaoké, on la voit apprendre ses leçons, manger des spaghettis etc. Chaque séquence, souvent en plan fixe, est étirée à l’extrême. Quelle est la finalité ? On ne la saisit pas. La première partie du film évoque donc l’enfance de Rita. Un interlude composé d’images rares (et muettes) du cinéaste d’avant-guerre Octavio Silas s’intercale ensuite avec la seconde partie. Rita à maintenant grandit. Elle est une adolescente qui tient un stand de DVD pirates. L’image est plus propre, plus agréable, mais le principe de narration reste identique : des tranches de vies en plan-séquence interminables, souvent fixes, et qui ne nous transportent jamais. Esthétiquement, la proposition du film est faible, narrativement et intellectuellement, elle est inexistante. La seconde partie (2H) doit en plus être digérée après 2h30 de cauchemar cinéphilique. On a beau rester dans l’attente de fulgurances, on ne saisit rien de l’intérêt de ce film. Now Showing est le quatrième long-métrage de Raya Martin. Ceux qui ont fait la réputation du cinéaste n’avaient sans doute pas encore subit ce film. Et nous, nous n’avions pas vu les trois précédents. La découverte est rude…
Si jamais vous tentez un jour l’expérience de Now Showing, faites nous confiance, les 20 premières minutes sont identiques aux 4h20 qui suivent. Si vous ne les supportez pas plus que nous, vous pouvez alors abréger l’expérience…
Nous on retourne à nos Bela Tarr, Sharunas Bartas ou autres Tarkovski, autant d’auteurs qui nous fascinent véritablement et, eux, avec une proposition de cinéma plus facilement cernable.
Note d’intention de Raya Martin (issue du dossier de presse) : Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Knitting (Niu Lang Zhi Nu) de Yin Lichuan (Chine)
Ménage à trois dans un petit appartement dans le sud de la Chine (le film a été tourné à Guangzhou). Une femme (Haili) surgit dans la vie de Daping et Chen Jin. Les trois cohabitent bientôt et les deux femmes se détestent. Daping est plutôt réservée et subit la tyrannie de sa rivale intrusive…
Les femmes réalisatrices restent assez rares en Chine. Yin Lichuan signe là son second long-métrage après Le Jardin Public, joli petit film centré sur les relations entre un père et sa fille. Yin Lichuan s’avère plutôt doué pour disséquer les relations entres ces personnages. En l’occurence, elles sont ici assez complexes et le scénario finit par prendre une tournure assez inattendue.
Par rapport au Jardin Public, Knitting est donc assez différent. On n’y retrouve pas la poésie et la légèreté de ce précédent film. L’atmosphère est légitimement plus tendue ici.
La réalisatrice à un talent évident pour le cinéma : des plans parfois somptueux, un art de l’ellipse… L’histoire est cependant parfaitement anecdotique. Une cinéaste à suivre.
Acné de Federico Veiroj (Uruguay)
Pour son premier long-métrage, Federico Veiroj marche sur le chemin ultra balisé de la chronique adolescente et signe Acné. Et le cinéaste s’en tire plutôt bien. Acné est un film léger et drôle, dans la plus pure tradition du genre mais se distingue un peu du lot grâce aux petits décalages que le cinésate instaure. Le héros du film, Rafael, n’a que 13 ans et se soigne contre les boutons d’acné qui pullulent sur son visage. Malgré son jeune âge, il est initié très tôt à la sexualité, grâce à son frère ainé. Voilà donc Rafael qui fait la queue pour profiter de la douceur d’une prostituée conciliante. Rafael apprend donc vite mais se trouve quand même face à un mur. L’amour est plus pur que le sexe, et le baiser de sa bien aimée se mérite et ne s’achète pas. De fait, Rafael fait les choses à l’envers. Il a déjà connu les joies du sexe lorsqu’il cherche à s’amouracher avec une jeune fille de son âge. La séduire ne sera pas facile, vous pouvez l’imaginer mais les efforts de Rafaël, ses maladresses, sont ce qu’il y a de plus touchant dans ce métrage. Surtout, et ce n’est pas un détail anodin, il faut signaler l’extrême nonchalance du garçon. Simple et attachant, une jolie découverte.
Le Voyage aux Pyrénées de Jean-Marie et Arnaud Larrieu (France) « Les Pyrénées sont aux Alpes ce que la Quinzaine des réalisateurs est à la Sélection Officielle » (dixit un des frères Larrieu en présentation. Jolie formule). Après Un homme, un vrai et Peindre ou faire l’amour, les deux frères les plus décompléxés (et libertins) de France nous invitent à un curieux Voyage aux Pyrénées. Jean-Pierre Darroussin et la toujours magnifique Sabine Azéma incarnent un couple d’artistes en vacances dans les Pyrénées… et madame est complètement nymphomane. Ils veulent être discret et ce n’est pas gagné. Surtout qu’un ours tchèque est dans les parages… Le Voyage aux Pyrénées n’est que pure fantaisie. C’est barge, débridé et déluré, mais intelligent et quelque peu audacieux parfois. On rit beaucoup, les gags sont énormes (mais plus c’est énorme et mieux ça passe). Un retournement s’opère dans la dernière demi-heure et ce n’est pas ici que l’on trahira le secret. Rien de bien fameux dans le fond mais c’est tellement irrésistible, bien joué et inattendu que ça motive instantanément à la découverte de ce film particulièrement loufoque. Le cinéma des frères Larrieu, c’est une bouffée d’oxygène à chaque fois. Alors, n’hésitez surtout pas à aller respirer l’air pur pyrénéen ! Sortie nationale le 9 juillet 2008 Dernier Maquis de Rabah Ameur-Zaïmeche (France)
Après Wesh, Wesh et Bled Number One, le cinéaste clôt avec Dernier Maquis une trilogie sur l’immigration foisonnante. Rabah Ameur-Zaïmeche, c’est un cinéma brut, sincère, qui respire la vérité, un cinéma coup de poing, comme ceux qu’il finit par recevoir en conclusion de Dernier maquis. Le cinéaste est aussi acteur principal de son film. Il interprète le patron musulman d’une PME en région parisienne, à la fois entreprise de récupération de palettes et garage. Les ouvriers sont tous immigrés, tous musulmans et la question de l’islam surgit alors. Peut-être par conviction mais aussi pour acheter la paix sociale, le patron de la PME décide d’ouvrir une mosquée et désigne un imam sans aucune concertation. Dernier Maquis est réalisé comme les autres films du cinéaste, dans un style documentaire qui souligne le caractère à fleur de peau de ce cinéma. Car il s’agit d’un cinéma à la fois politique et social, enragé et volontaire. Les histoires qui se tissent dans le huis-clos extraordinaire de cette entreprise de palettes sont tour à tour légères, cocasses ou difficiles. Rabah Ameur-Zaïmeche ne se donne pas le beau rôle, son film est dans l’air du temps, pragmatique et ne donne pas de leçon. Dernier maquis à valeur de constat et par sa lucidité et son intégrité, vaut donc bien plus que toutes les leçons de morales entendues ici et là. Le contenu du film s’imbrique en plus parfaitement aux messages des films de Cantet (Entre les murs), d’Abdel Kechiche ou encore de Souad El-Bouhati (Française). L’extrême dignité de ces films, la justesse de leurs propos, les rendent tous estimables et essentiels.
Elève Libre de Joachim Lafosse (Belgique)
Après Douches Froides (Anthony Cordier, 2005) et Naissance des pieuvres (Céline Sciamma, 2007), éveil de la sexualité et sport se mêlent encore dans le nouveau film de Joachim Lafosse.
L’année dernière nous découvrions enfin Joachim Lafosse à travers Nue Propriété, un drame intense servit par un trio d’acteurs génial : Isabelle Huppert, Jérémie et Yannick Rénier. Yannick est encore de l’aventure pour Elève Libre, audacieux portrait d’un adolescent en plein éveil sexuel. Jonas à 16 ans. Il vit un énième échec scolaire, pense pouvoir tout miser sur le tennis mais échoue. Ses parents, divorcés, le délaissent : son père n’a pas la garde et sa mère préfère jouir loin et sans entrave de sa liberté affective avec des playboys italiens. Jonas se prépare en candidat libre pour ce qui doit être l’équivalent belge du brevet des collèges en France. Un groupe d’amis, tous trentenaires, décident de l’aider en lui donnant des cours privés. Jusqu’ici tout va bien, sauf que très vite le film glisse sur une pente dangereuse. Les amis adultes de Jonas le questionnent sur sa vie amoureuse et sexuelle et commencent à lui donner des conseils. Jonas à une petite amie de son âge avec qui tout se passe bien mais cette relation va vite être compromise par le rapport qu’entretien Jonas avec ses aînés. Les discussions récurrentes qu’il a avec eux sont surréalistes. Le spectateur du film ne sait pas trop comment considérer celà, d’où un malaise savamment entretenu, sans aucune provocation, juste par des échanges verbaux absolument incroyables. Le rapport de force n’existe pas, Jonas est influençable et c’est ce jeux là auquel « le trio d’amis » se livre de manière décomplexée et troublante. Troublant, Elève libre l’est donc. Les adultes du film manipulent autant Jonas que Joachim Lafosse joue avec les pensées de ses spectateurs. Elève libre sera fatalement détestable pour un certain nombre de personne mais il ne faut pas faire de faux procès au cinéaste. Sa réflexion est brillante et déstabilisante. Vous rirez jaunes.
Monsieur Morimoto de Nicola Sornaga (France)
L’année dernière, l’OFNI de la Quinzaine avait été Dai Nippondjin un inclassable docu-fiction toujours inédit dans nos salles. Autant le film nippon nous avait enchantée par sa folie, autant le parcours d’un curieux japonais (encore !) dans Paris, Monsieur Morimoto pour le citer, nous laisse perplexe et froid. Qu’est-ce que c’est que ce truc ? Monsieur Morimoto est un vieux japonais mis à la rue dans Paris et qui trouve le bonheur dans une vie de peintre-bohème. Son français est indiscernable (merci les sous-titres anglais de Cannes !) et son aventure, aussi légère, fantasques qu’inintéressante au possible. Filmé en DV avec des acteurs amateurs, Monsieur Morimoto ajoute au supplice par sa durée excessive de 2H. C’est bien trop car tellement creux et dénué de vraie folie. Nicola Sornaga avait déjà signé un film libre et fauché, Le Dernier des immobiles, et c’était une belle découverte, une invitation à la poésie, un pélerinage bordélique qui ne manquait surtout pas de charme. Cette fois, l’effet de surprise semble passé. On ne peut décemment pas tout mettre sur le compte de la fatigue, juste on se demande comment un tel film peut se retrouver à Cannes à la Quinzaine des réalisateurs ? Sans doute Olivier Père est généreux dans sa volonté de montrer aussi des films différents et hors de tout, des excentricités rares etc… mais Monsieur Morimoto, on pouvait s’en passer.
Le Reste de la nuit (Il resto della notte) de Francesco Munzi (Italie) 0
Dans Saimir, son précédent film sorti dans l’anonymat au début de l’année 2007, Francesco Munzi renouait avec la tradition néoréaliste italienne à travers un film âpre et poignant. Une révélation. Et des espoirs balayés un an plus tard avec Le Reste de la nuit…
Echappée de 4 mois, 3 semaines et 2 jours (Palme 2007), la sublime Laura Vasiliu incarne une jeune domestique roumaine suspectée de vol par la maîtresse de maison. Elle est bientôt licenciée, malgré le non assentiment du mari. En contre point de cette intrigue, un groupe mafieux qui opère dans la région. Les deux intrigues n’ont semble t’il rien à voir mais l’on se doute bien évidemment très vite qu’elles finiront par se rejoindre. Et Laura Vasiliu sera la clé. Réalisation et scénario sont du niveau d’une fiction télé que l’on oserait même pas voir. Aurélien Recoing, doublé de manière éhontée en italien n’aide pas à faire passer la pillule. Au bout d’1h40, le film s’achève dans une conclusion grotesque et attendue. Ca valait bien la peine de voir ça à Cannes…
Benoît Thevenin
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