Mardi,
Une première mise au point s’impose. Il est un fait, même si les cyber-cafés ne manquent pas vraiment à Cannes, il (m)’est très difficile de trouver un poste entre deux projo pour publier ma chronique. Je pensais que les choses seraient beaucoup plus simples, elles ne le sont pas, mais je vais réussir à me débrouiller pour ne plus rater le rendez-vous, d’ici la fin du festival.
Mes excuses donc pour n’avoir pas publier mon texte mardi pour le compte-rendu de la journée de la veille…Celà, ne se reproduira plus 😉
Mardi, en fin de matinée, Christophe Rossignon, le producteur de La Haine, L’Odeur de la papaye verte, Joyeux Noël ou encore Irréversible, est venu nous parler de son métier de producteur. Une discussion vraiment passionnante dont je ferai sans doute la transcription une fois le festival terminé.
Christophe Rossignon, producteur entre autres de La Haine
On retrouvera vite le chemin des salles. Une montée des marches, bleues en l’occurrence, et nous voilà prêt pour un joli film roumain, Comment j’ai fêté la fin du monde, sélectionné dans le cadre de Un Certain regard et concourant également pour la Caméra d’Or. Un film très attachant, plutôt léger et drôle et qui évoque la fin de règne de Ceausescu. Une jolie découverte.
Avant d’enchaîner déjà avec un autre film, nous voici d’abord en quête de quelque chose à manger. Point de vrai repas, juste un petit peu de bricolage.
Le deuxième film du jour est argentin. L’auteur de Los Muertos vient nous présenter Fantasma, son troisième film. Difficile de s’extasier devant ça. La démarche du réalisateur est difficile à percevoir. Il n’y a pas d’histoire, juste l’errance, relativement risible, d’un spectateur dans un complexe de cinéma. Une heure bien pesante.
Jindabyne de Ray Lawrence, le réalisateur de Lantana, était ensuite au programme. Peu de monde réussira à rentrer, nous ne sommes pas parmi les heureux élus.
Sans solution de replis, nous voilà de retour sur la croisette à déambuler sans but. Près du manège, aux abords du Palais des Festivals, un homme attire ma curiosité. Il ressemble étrangement à Tim Burton. Lorsque j’aperçois Helena Bonham Carter à ses côtés, je n’ai plus de doutes. Je demande une signature à Tim mais n’ose pas déranger Helena, trop occupée à jouer avec son bébé. Je suis assez content des petites photos que je parviens à prendre.
La déception de n’avoir pas pu assister à la projo de Jindabyne est ainsi compensée. Un petit tour sur la plage, comme la veille, en attendant la séance de 22h.
Nous remontons donc les marches bleues et encore pour un film d’ Un certain regard. Ce film, c’est Salvador de Manuel Huerga. Thierry Frémaux en personne vient nous faire la présentation du film. L’équipe est là, et avec notamment Daniel Brül (Goodbye Lenin !, Joyeux Noël… ).
Daniel Brül et Manuel Huerga (à droite)
Leonor Watling, qui joue aussi dans Salvador, n’est pas là. A mon grand regret. Ce film raconte l’histoire de Salvador Puig, jeune catalan révolutionnaire condamné à mort pour avoir tué un policier lors d’un échange de coup de feu. La démarche du réal est sans doute sincère, mais le film me paraît excessivement maladroit.
Je n’aurai vu que trois films ce mardi pour un bilan finalement décevant. Mais avec Marie-Antoinette ce mercredi, la journée pourra être merveilleuse.
Il n’y a pas à dire, Cannes en Mai, c’est vraiment magique.
See you tomorrow, sure.
Les films du jours :
Comment j’ai fêté la fin du monde – Note pour ce film :
Réalisé par Catalin Mitulescu
Avec Dorotheea Petre, Timotei Duma, Marius Stan, …
Fantasma – Note pour ce film :
Réalisé par Lisandro Alonso
Avec Argentino Vargas, Misael Saavedra, Carlos Landini, …
Salvador – Note pour ce film :
Réalisé par Manuel Huerga
Avec Daniel Brühl, Tristán Ulloa, Leonardo Sbaraglia, Leonor Watling, Ingrid Rubio, …